A l’occasion de la fête des religions endogènes, célébrée chaque année au Bénin le 10 janvier, je suis, une fois encore, heureux d’apporter par ce billet, ma contribution à l’événement en fournissant quelques points de repère sur la dimension fondamentale, la clé de voûte des orishas et des vodouns: l’Ifa, pour les Yoroubas, et le Fâ, pour les Fons. Toutefois, n’appartenant à aucune confrérie d’Ifa/Fâ, mon objectif est de clarifier, autant que faire se peut, pour le profane que je suis, la genèse, le principe et les caractéristiques de l’art divinatoire Ifa ou Fâ. Il a été diabolisé par le colon et reste encore un mystère pour la majorité des Béninois modernes. L’homme et son destin Comme Jacob, qui s’écria dans la Bible « Mon sort est caché devant l’éternel ! », l’homme est toujours poursuivi par l’énigme de son destin. Depuis la nuit des temps, l’homme a toujours été inquiet pour son destin, car il ne le conn...
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